CERN Accelerating science

This website is no longer maintained. Its content may be obsolete. Please visit http://home.cern for current CERN information.

Accueil | Plan du site | Nous contacter
 
dans ce site CERN

Les accélérateurs

Plus haut, plus vite, plus fort

En 1952, avant même que le CERN ne soit officiellement créé, le Conseil provisoire de l’époque avait décidé que le nouveau laboratoire devrait construire deux accélérateurs de particules pour permettre aux chercheurs d’étudier la structure du noyau. Depuis, une succession de machines de plus en plus puissantes ont été construites au CERN. Les particules ainsi produites, plus nombreuses et de plus haute énergie, ont donné aux scientifiques l’occasion de sonder les tréfonds de la matière et d’étudier un nombre croissant de phénomènes.

Le PS (Synchrotron à protons), le plus grand accélérateur de la première génération, est entré en service en 1959 et fonctionne toujours, au cœur même du complexe d’accélérateurs du CERN, où il alimente le SPS (Supersynchrotron à protons). Ce dernier est devenu célèbre au début des années 80 lorsque, pour la première fois, des recherches menées au CERN – grâce à ses faisceaux – ont été couronnées par un prix Nobel. À présent, les deux machines ont un rôle vital puisqu’elles injectent les faisceaux de particules dans le LHC (Grand collisionneur de hadrons), l’accélérateur le plus récent et le plus puissant du CERN.

En outre, le complexe comprend des machines plus petites, notamment le Décélérateur d’antiprotons et ISOLDE (Séparateur d’isotopes en ligne), qui effectuent des recherches très diverses sur des formes exotiques de matière – et d'antimatière! Le PS et le SPS alimentent également le projet CNGS (Neutrinos du CERN vers le Gran Sasso) qui envoie, à travers la croûte terrestre, des faisceaux de particules vers un laboratoire situé en Italie.

Les physiciens et les ingénieurs du CERN continuent à travailler à améliorer les performances des accélérateurs. À titre d’exemple, les études sur le projet CLIC (Collisionneur linéaire compact) portent sur la construction d’un nouveau collisionneur linéaire où des faisceaux d’électrons et de positons entreraient en collision.