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Pour l’expérience ALICE, le LHC fera entrer en collision des ions plomb afin de recréer en laboratoire les conditions qui régnaient juste après le Big Bang. Les données obtenues permettront d’étudier l’évolution de la matière de la naissance de l’Univers à nos jours.
Toute la matière ordinaire présente dans l’Univers d’aujourd’hui est composée d’atomes. Chaque atome est constitué d’un noyau composé de protons et de neutrons, et entouré d’un nuage d’électrons. Les protons et les neutrons sont eux-mêmes formés de quarks.
Les quarks sont des particules fondamentales. On les trouve toujours par groupe de trois ou quatre, ou par paire quark-antiquark, liés entre eux par des particules appelées gluons. Du fait de ce liant incroyablement puissant, aucun quark n’a jamais été observé isolé. »
Les collisions qui se produiront dans le LHC généreront des températures de plus de 100 000 fois supérieures à celles qui règnent au centre du Soleil. Les physiciens espèrent ainsi que les protons et les neutrons « fondront », libérant les quarks de l’emprise des gluons et créant un état de la matière appelé plasma de quarks et de gluons. Cet état a probablement existé juste après le Big Bang, lorsque l'Univers était encore extrêmement chaud. Les particules que l’on trouve aujourd’hui en abondance dans l’Univers – les protons et les neutrons »– se seraient formées dans ce plasma.
Une collaboration de plus de 1000 scientifiques représentant 105 instituts et 30 pays travaille sur l’expérience ALICE (novembre 2011).