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Selon la théorie des cordes, les différentes vibrations d'une minuscule  « corde » élémentaire correspondent à différentes particules

Jusqu’à la corde

Il existe une autre théorie, en compétition avec le modèle standard, sur laquelle travaillent un certain nombre de physiciens : la théorie des cordes. Cette dernière tente de combler les lacunes du modèle standard en faisant rentrer toutes les particules et forces fondamentales (y compris la gravité) dans un seul et même cadre.

La théorie repose sur une idée très radicale, à savoir que les particules fondamentales ne seraient pas comme des points, mais plutôt comme de petites boucles ou des cordes en vibration. Les différentes forces et particules ne constituent que des modes oscillatoires différents d'un seul et unique type de corde. Étrangement, cette théorie implique qu’outre les trois dimensions spatiales et la dimension temporelle que nous connaissons, il existe six dimensions spatiales supplémentaires ! Ces dimensions supplémentaires seraient « repliées » si étroitement que nous ne pourrions les percevoir.

Une théorie complexe

La théorie des cordes, conceptuellement complexe, se fonde sur une structure mathématique fascinante mais très ardue. C’est pourquoi, jusqu’à présent, les physiciens n’ont pas encore pu élaborer, à partir de la théorie, d’hypothèses concrètes qui pourraient être comparées à des résultats expérimentaux. Non seulement cette théorie implique l’étude complexe de la géométrie de dimensions supplémentaires, mais la structure de ces dernières semble définie de façon arbitraire et peut donc déboucher sur des résultats différents.

Par exemple, il semble qu’il y ait de nombreuses manières possibles de replier les dimensions supplémentaires, selon des formes et des tailles différentes. On obtient ainsi de nombreuses versions de la même théorie. Dans certaines d’entre elles, la taille de ces dimensions est si petite qu'il est très difficile d'obtenir des preuves directes de leur existence. Selon d’autres, leur taille est bien plus grande, ce qui les rendrait observables dans une nouvelle génération d’accélérateurs comme le Grand collisionneur de hadrons du CERN.