CERN Accelerating science

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30.09.10 : Georges Charpak: 1924-2010

The ATLAS control room

Georges Charpak en 2008. Photo: M. Struik

Au CERN, nous avons tous été profondément attristés d’apprendre que notre ami et collègue, Georges Charpak, nous a quittés le 29 septembre 2010.

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28.09.10: LHC - Des trains de particules

Inside the ATLAS control room

Dans la salle de contrôle de l’expérience ATLAS. Des physiciens surveillent et contrôlent le détecteur ATLAS, qui est situé à 100 m sous terre et qui recueille des données obtenues à partir des collisions de particules. Plus de photos »

Le Grand collisionneur de hadrons augmente progressivement le nombre des collisions destinées à ses expériences.

Les deux faisceaux de sens opposé que le LHC accélère avant de les faire entrer en collision sont constitués de petits « paquets » de protons. À présent, c’est plus de cent paquets formant des « trains » précisément cadencés qui circulent dans chaque faisceau, ce qui permet aux collaborations exploitant les expériences LHC de disposer d’un nombre de données bien plus élevé qu’auparavant.

Lorsqu’il fonctionnera à pleine puissance, le LHC accélèrera jusqu’à 2808 paquets de particules par faisceau, à raison d’une centaine de milliards de protons par paquet.

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21.09.10 : Une expérience LHC observe un phénomène potentiellement nouveau et intéressant

CMS event display

Image d’une collision proton-proton à 7 TeV dans CMS avec production de plus de 100 particules chargées. [Agrandir la photo]

Après bientôt six mois d’exploitation, les expériences LHC commencent à observer des signes de phénomènes potentiellement nouveaux et intéressants. Selon des résultats annoncés aujourd’hui par la collaboration CMS, des corrélations ont été observées entre des particules produites à 7 TeV lors de collisions proton-proton.

Certaines collisions proton-proton au LHC peuvent produire une centaine de particules, voire plus. La collaboration CMS a étudié ces collisions en mesurant les corrélations angulaires entre les particules qui fusent à partir du point de collision. Il est apparu que certaines de ces particules sont intimement liées, d’une manière qui n'avait encore jamais été observée dans les collisions de protons.

Après avoir présenté des résultats sur les domaines connus de la physique lors des conférences au début de l'été, les expériences du LHC commencent à explorer de nouveaux territoires. ATLAS a récemment repoussé les limites du champ de recherche du quark excité, et LHCb a mis en évidence des « atomes » formés de quarks et d’antiquarks beauté.

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20.09.10 : Chercheur d’un soir : la Nuit européenne des chercheurs, vendredi 24 septembre

Participants of the School of African Physics gathered together

Le vendredi 24 septembre, le CERN sera l’un des 260 sites européens participant à la 5e édition de la Nuit européenne des chercheurs, initiative financée par le programme Science et société de l’Union européenne, dont le but est de rendre attractif le métier de chercheur et de promouvoir la recherche scientifique parmi les jeunes Européens.

Cette 5e édition sera axée sur la mise en réseau, démontrée concrètement par une diffusion en direct sur le web – le Globe Show. De 17 h à 1 h , le Globe Show sera retransmis en direct depuis le Globe de la science et de l’innovation, au CERN, la grand-place de Frascati, le laboratoire JET et le Centre médical Erasmus.

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26.08.10 : L’expérience AMS-02 déménage au Centre spatial Kennedy. Prochain arrêt : l’ISS.

C-5 a Geneve

L’avion de transport de l’US Air Force C-5 Galaxy avec le Spectromètre magnétique Alpha (AMS-02) au départ de Genève, le 26 août. Plus de photos.

Après 11 heures de vol, l’avion de transport de l’US Air Force C-5 Galaxy avec le Spectromètre magnétique Alpha (AMS-02) à bord, a touché le sol sur la piste d’atterrissage du Centre spatial Kennedy (KSC) en Floride. Le détecteur d'AMS avait été chargé hier dans le ventre de cet immense engin, l’un des plus grands avions au monde, à l’Aéroport International de Genève.

Au KSC, AMS-02 sera soumis à des tests ultérieurs dans la Space Station Processing Facility de la NASA avant le lancement à bord de la navette spatiale Discovery pour sa dernière mission dans l’espace. Une fois installé à bord de la Station Spatiale, le détecteur pourra enregistrer ses données durant plus d’une décennie.

Directement depuis l'espace, AMS étudiera des questions fondamentales sur la matière, l'origine et la structure de l'Univers. La recherche de la matière noire et de l’antimatière seront ses principaux objectifs dans le cadre d’un programme complémentaire à celui du Grand collisionneur de hadrons (LHC).

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26.08.10: La première African School of Physics a ouvert ses portes

Participants of the School of African Physics gathered together

L’African School of Physics est financée par plusieurs instituts de recherche du monde entier, dont le CERN. 59 étudiants y participent, aux côtés d’éminents spécialistes de la physique des hautes énergies.

De jeunes physiciens se sont réunis à Stellenbosch, en Afrique du Sud, pour participer à la première African School of Physics.

« Au CERN, la physique est une aventure mondiale. Pourtant, peu de scientifiques africains y participent », explique Christine Darve, organisatrice de l’École et ingénieure spécialiste des accélérateurs au Laboratoire Fermi. Sur les 51 chercheurs africains qui travaillent actuellement au CERN, 18 seulement ont été formés en Afrique. « Les pays d’Afrique subsaharienne sont sous-représentés dans les collaborations du CERN », confirme John Ellis, conseiller pour les relations avec les États non-membres. « Cette école d’un genre nouveau aura notamment pour objectifs de renforcer les collaborations existantes, de consolider celles qui sont en train de se nouer et peut-être d’en établir de nouvelles ».

Le programme de l’École est centré sur trois thèmes principaux : la physique subatomique théorique ; la physique subatomique expérimentale ; les accélérateurs et la technologie.

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29.07.10 : Le proton vu par l’expérience TOTEM

Une reconstitution d’une collision proton-proton vue par TOTEM

Deux protons sont entrés en collision frontale dans le LHC et ont été déviés comme des boules de billards (diffusion), laissant des traces (en bleu) dans certains des détecteurs de TOTEM (en gris), situés à 220 m du point d’interaction IP5.

TOTEM, l'une des petites expériences auprès du LHC, vient d'enregistrer les premiers signaux de diffusion élastique proton-proton à une énergie de collision de 7 TeV. C’est la première fois que des données acquises à une énergie si élevée sont mises à la disposition des chercheurs. Étudier la diffusion élastique entre deux protons est un moyen puissant d’explorer la structure interne du proton, une particule très commune, mais néanmoins encore mal connue.

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22.07.10 : Les physiciens des particules réunis à Paris pour prendre connaissance des dernières nouvelles du CERN et d’autres laboratoires

ICHEP10

Plus d’un millier de physiciens seront réunis à Paris à l’occasion de la Conférence internationale sur la physique des hautes énergies (ICHEP 2010), où ils pourront évoquer leurs derniers résultats en date.

Les porte-paroles des quatre grandes expériences auprès du LHC - ALICE, ATLAS, CMS et LHCb – présenteront lundi les mesures résultant des trois premiers mois de fonctionnement du LHC à 3,5 TeV par faisceau, soit une énergie trois fois et demie plus élevée que l’énergie atteinte à ce jour dans un accélérateur de particules.

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07.07.10 : Le LHC fournit toujours plus de collisions aux expériences

Graph showing the rise in luminosity at the LHC

Graphique illustrant l’augmentation de la luminosité intégrée des faisceaux du LHC entre mars 2010 et fin juin 2010.

Après une courte interruption consacrée au développement de la machine, le LHC s'est mis à produire des collisions avec davantage de protons par paquet et plusieurs paquets par faisceau, ce qui a permis une augmentation spectaculaire du nombre de collisions par seconde. La luminosité intégrée fournie aux expériences – une mesure du nombre de collisions – est passée fin juin à 32 nb-1, soit le double de la luminosité atteinte lors des premières collisions de haute énergie le 30 mars.

Qui dit luminosité plus élevée, dit davantage de collisions, et donc de données précieuses pour les physiciens : à la Grille de calcul mondiale pour le LHC (WLCG), qui transmet les données du LHC aux physiciens du monde entier pour qu’ils les analysent, le flot de données moyen est passé d’environ 420 Mo par seconde à plus de 820 Mo par seconde durant le mois écoulé.

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